Le culte de Kiros

kiros

Siuros, la conscience de l'infinité et de la perfection. Il représente l'inatteignable, l'incommensurable, mais également l'unité absolue.

Principes fondamentaux

Les fidèles qui prient Kiros sont souvent dans l'attente de message concernant leur avenir. Parmi les quatre consciences, Kiros est celui dont la « voix » est la plus écoutée. Par cela, il faut comprendre que ses fidèles aiment trouver partout autour d'eux des sens et des signes que pourrait leur envoyer leur dieu pour les guider dans ses desseins, et ses desseins sont absolus, qu'il faut suivre avec dévotion. Comme chacun voit ces signes à sa façon, ce culte a un aspect particulièrement personnel, quelque peu éloigné d'une doctrine extrêmement stricte tel que le culte de Siuros. Le culte de Kiros, en opposition aux fidèles de Dalos, considèrent que Dieu est le seul à avoir le droit de connaître tous les secrets du monde, et seuls les savoir qu'il nous transmet de lui-même sont bons à maîtriser. La recherche de vérité et de connaissance outre mesure revient pour les fidèles de Kiros à un acte blasphématoire, un crime d'orgueil pour oser vouloir devenir l'égal de dieu.

Histoire et naissance

Kiros est la première conscience à avoir été associée à l'entité de Raïlos. Son culte est donc le plus ancien, et selon certains, les autres ne sont que des copies ou des déviations de ce culte originel. On remonte son origine dans les montagnes du Lenya, où se sont construits les premiers tarfans, désormais bien discrets en comparaison des édifices majestueux qui se dressent dans les villes majeures à travers le monde croyant. Cependant, certaines études archéologiques révèlent la trace de cultes dédiés à Raïlos dans le désert du pôle oriental, ce qui contredirait la version des textes sacrés définissant le Lenya comme la « terre des dieux ».

Les moines urionistes

Dans le massif montagneux au centre du Lenya, un ordre de moines de Kiros s'est formé autour d'une pratique encore peu répandue : la maîtrise de l'ur. Ces moines, à travers de longues années de méditation dans l'espoir d'écouter plus profondément la « voix » de Kiros, ont fini par trouver au sein de leur propre cœur la « forme » de leur âme. Avec un entraînement aussi long que difficile, ils sont parvenus à transformer l'ur qui les composent jusqu'à le matérialiser à l'extérieur de leur corps, leur octroyant des capacités semblables à de la télékinésie, car vu d'un œil nu, l'ur reste invisible. Cependant, cet art étant considéré comme extrêmement dangereux, les moines font tout pour le garder aussi secret que possible et ne le divulguent qu'aux quelques pèlerins courageux capables de trouver leurs tarfans isolés et de suivre leur long entraînement.