L'Empire du Sohran

blason L'Empire du Sohran

Le Sohran est à la fois la plus vieille nation de l'ANH et le plus puissant des groupes législatifs. Cet empire s'étend sur l'Oshrion et la quasi-totalité du Darikion. Il est constitué d'une multitude de pays rassemblé sous l'influence de Soh Chandei, la capitale du Sohran, et le culte des girgans. Le lien qui unit tous ces états est d'ailleurs cette religion, leur offrant une économie fleurissante grâce aux bénéfices possibles que permettent les contrats avec les esprits. Chaque habitant de l'empire se doit de participer aux rituels et donc se déplacer au moins une fois dans sa vie à la porte d'Oryudor et nouer un contrat avec un girgan.

Un empire conquérant

De tous les membres de l'ANH, l'empire du Sohran est le plus expansionniste. Bien que les traités de l'ANH empêchent les conflits ouverts avec les autres grandes puissances, ses flottes de colons s'installent sur chaque territoire qui n'est pas encore revendiqué par ses pairs, et le moindre conflit avec des forces extérieures à l'ANH peut servir de prétexte à la levée d'une armée d'invasion. Même contraint par les règles de l'ANH, les conflits ne sont pas inexistants avec ses voisins. Son principal adversaire est d'ailleurs le saint empire de Tardelos, pour des motifs majoritairement religieux. En effet, ces deux cultes ayant des croyances radicalement opposées, tous les moyens sont bons pour réduire l'influence de l'autre et assurer sa suprématie.

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Le Harem impérial

L'empereur du Sohran est considéré comme un être divin par son peuple, un symbole d'union entre le monde des humains, l'Oriand, et le Girganiand, le monde des esprit. Cette spiritualisation est dû notamment aux pouvoirs incommensurables que lui confère ses esprits contractants, lui accordant même une vie éternelle. Pourtant, malgré la symbolique forte liée à cet homme, il ne détient dans les faits aucun pouvoir décisionnaire dans le domaine politique. Au Sohran, il est dit que les hommes sont faits pour être forts, et les femmes intelligentes. La gestion du pays revient donc aux femmes du harem impérial, les concubines du « dieu sur terre ». Les femmes sohraniennes sont éduquées depuis très jeunes dans l'optique de diriger le pays, et parmi les plus savantes d'entre elles sont sélectionnées celles qui recevront les faveurs de l'empereur et atteindront les sommets de la hiérarchie de l'empire. Le harem accueille en son sein une centaine de femmes, dont l'autorité dépend grandement de l'âge et de l'ancienneté, signes de sagesse. Les plus jeunes, elles, ont principalement pour rôle de donner naissance à de nouveaux princes et princesses impériales, tout en apprenant les subtilités de la politiques auprès de leurs aînées. La femme la plus influente du palais est d'ailleurs nommée première dame, représentante de l'empire au conseil de l'ANH.

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Laohgwe et Laohgta

En Sohran, la hiérarchie est grandement établie par le sang, plaçant en haut les enfants directs de l'empereur et en bas, ceux qui n'ont aucune trace de sang impérial dans leurs veines. Les descendants impériaux de 1ère et 2ème génération ont pour noms de famille Laohgwe, les princes supérieurs. Les Laohgwe vivent souvent leur vie à l'intérieur du palais de Soh Chandei et épousent dans la majorité des cas des Laohgta ou les dirigeants les plus éminents des états sous leur coupe afin de maintenir une présence impériale et une influence sur l'ensemble de l'empire. Les descendants de 3ème à 10ème génération, eux, ont moins de poids politique et une partie d'entre eux n'a même plus accès au palais. Leur rôle est globalement similaires aux Laohgwe, si ce n'est à une échelle moindre. Ils sont répartis dans l'empire en tant que gouverneurs de villes, généraux et stratèges militaires ou même dirigeants de compagnies commerciales. Certains sont même envoyés à l'international afin de créer des alliances solides avec les nations alliées.

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Une répartition stricte des tâches

Les distinctions entre les sexes sont très marquées à tous les niveaux de la hiérarchie. Les hommes et les femmes n'exercent pas les mêmes métiers et fonctions, que ce soit dans le foyer ou en politique. Lorsqu'une alliance est formée entre un membre de la famille impériale et un héritier de famille puissante d'un état soumis à l'empire, il est admis que la gestion et les prises de décisions politiques et économiques sont à la charge de la femme, tandis que la bonne tenue des relations sociales et des affaires militaires sont le devoir de l'homme. Dans le domaine de la guerre également, les quelques femmes présentes ont pour responsabilité la mise en place des stratégies ou la maintenance des lignes d'approvisionnement, mais aucune n'est présente directement sur le champs de bataille.

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