L'Union des Clans Nomades

blason L'Union des Clans Nomades

En Esselion, depuis Fyrël à l'ouest jusqu'au désert du Yamalion à l'est, mais aussi dans les étendues sauvages de l'Andion et même au cœur de la forêt du Lern... Les peuples nomades voyagent sans se soucier des frontières et préfèrent rester libres que de s'enchaîner à une terre. En Esselion, la plupart des tribus vénèrent les Djileganns et voyagent avec eux pour les accompagner durant leur croissance. Dans les plaines de l'Ibyoran, le clan Ludehal vit aux côtés des troupeaux d'hipparapes et de moutons. Au cœur du Lern, les ermites s'instruisent à la langue du Darn et sympathisent avec diverses espèces recluses de djirans. Les tribus qui parcourent l'Andion sont quant à elles en quête de liberté en évitant l'autorité de l'Anderen. Tous ces peuples éloignés et en marge de la société sédentaires sont pris en charge et protégés par l'UCN, l'Union des Clans Nomades. Officiellement, l'UCN est propriétaire de la quasi-totalité de l'Esselion, ainsi que de la forêt du Lern et de petites régions forestières en Andion. Toutes ces terres peuvent être foulées par les clans nomades à la seule condition qu'aucune installation ne soit construite. La préservation de la nature est la principale préoccupation de l'UCN, ainsi que de l'ANH, mais tant que cette règle est respectée, n'importe qui a le droit de venir vivre dans ces régions et de devenir « nomade ».

Dakalns et Shikalns

Les nomades sont plus ou moins répartis en deux catégories : les Dakalns et les Shikalns. Les dakalns sont les caravanes, des marchands qui aiment parcourir les terres et découvrir l'inconnu. Elles font souvent usage d'espèces djirans, notamment les Quarbaures pour les aider dans leurs déplacements. À l'inverse, les tribus shikalns cherchent en général à éviter les autres peuples et s'isolent autant que possible. L'UCN a d'ailleurs souvent du mal à les répertorier pour les protéger, et c'est souvent via les dakalns que le contact peut être établi.

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Nomades et sédentaires

Au sein de l'ANH, il est établi que seuls les peuples nomades peuvent obtenir la protection de l'UCN, et il n'existe donc aucune ville à proprement parler appartenant à cette législation. Pourtant quelques villes existent dans les terres sauvages et servent bel et bien de point de relais aux réseaux de l'UCN. Ces cités appartiennent en réalité à d'autres législations, notamment les comptoirs de commerces de l'Octumvirat. On peut également inclure dans ce type de villes les cités de Fylikir ou encore Wolikir, toutes deux capitales de pays voisins anciennement clans nomades. Au sein de l'UCN, il existe d'ailleurs des désaccords quant au développement de ces villes. Certains (en général les représentants à l'ANH et ambassadeurs) considèrent que la présence de ces quelques cités aident à l'enrichissement des clans nomades, ainsi qu'au renforcement de relations positives avec les empires sédentaires. D'autres ont au contraire le sentiment d'être peu à peu rongés, et que ces cités amèneront la fin des tribus nomades et de la liberté de la nature, tel que c'est déjà le cas dans le reste du monde.

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Le cas du clan Ludehal

Les ludrims sont un peuple dans une situation assez atypique comparativement aux autres clans nomades. Leurs terres, les plaines de l'Ibyoran, appartiennent officiellement à l'empire du Sohran mais un accord entre les deux peuples permet au clan Ludehal de conserver son autorité sur ces steppes et d'en être les principaux occupants. Hormis le long de la grande route du sud, aucune ville sohranienne n'existe dans ces plaines. Le clan Ludehal est le seul maître de tout cet espace vierge, et s'est tellement répandu qu'il regroupe en réalité une multitude de petites tribus réunies sous le même blason. En échange de cette liberté sur leur territoire, le Sohran demande aux ludrims leur aide militaire dans la sécurisation du pays face aux assauts de pillards ou de belaks. Tout comme n'importe quel habitant de l'empire, certaines de ces tribus acceptent même de s'adonner au culte des girgans, ce qui les range alors directement dans la catégorie des citoyens sohraniens. Malgré tout, ce peuple très puissant reste un clan nomade membre de l'UCN, respectant donc ses règles, et se trouve ainsi dans une situation ambiguë entre les deux législations.

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